Des abattoirs au Cercle guérignois de la Jeunesse
Au début du XIX ème l’abattage des animaux était effectué par les propriétaires de cheptel et les bouchers. Cependant les conditions d’hygiène laissaient à désirer. Ainsi le commissaire de police de Guérigny signale au maire, en 1865, que, par exemple, la tuerie de Madame Veuve Veau rue du champ de Foire (actuelle rue Masson) est en assez bon état mais le sang se répand sur la voie publique…
Le 9 novembre 1879 le conseil municipal s’est réuni pour délibérer sur l’urgence d’établir un abattoir. Il acceptera la proposition de la Société Générale des Abattoirs de France dont le siège était à Paris 14 rue de Provence. Un traité de concession sera signé qui autorise ladite société à construire des abattoirs et lui donne le monopole de cette activité sur le territoire de la commune pendant une durée de 60 années. Un terrain est acheté rue de la Fenellerie et l’abattoir commence de fonctionner le 1er septembre 1880.
Cette concession prendra fin le 1er septembre 1930 et l’abattoir cessera toute activité en 1966.
Le Cercle guérignois de la Jeunesse (CGJ), conduit par Claude Chavance, qui venait de se constituer, s’installera dans un local des anciens abattoirs, pendant quelques années. Celui-ci fera l’objet d’un aménagement.
Il y a quelques années les anciens abattoirs ont été vendus à un particulier.
Pour en savoir davantage : lire l’ouvrage de Martine Legros « Guérigny des lieux de vie oubliés ou disparus » que l’on peut se procurer au musée Forges et Marines.
