Les femmes dans la Gendarmerie

L’histoire de la gendarmerie est peu connue en Nivernais et peu de personnes sont capables d’indiquer les deux textes fondamentaux de 1720 et de 1791. Aucun article de presse ne concerne ce sujet. Et à Guérigny pratiquement personne n’est capable d’indiquer la date de création de la brigade locale.
Il en va de même pour le personnel féminin. A l’origine la gendarmerie n’était composée que par des hommes. Or depuis 1972 il est possible pour de jeunes femmes de servir en tant que gendarme auxiliaire, tout en étant limité à des fonctions de soutien administratif. C’est en 1983 que deux décrets ont autorisé l’ouverture des corps d’officiers et de sous-officiers de la gendarmerie aux femmes. A l’origine le recrutement était limité par des quotas et certains emplois ne leur étaient pas ouverts.
Aujourd’hui il n’y a plus de quotas et les femmes gendarmes représentent près de 22% des effectifs en 2022. Bien mieux, il y a actuellement 7 femmes ayant accédé aux postes de général de gendarmerie.
Pour en savoir plus et connaitre la date de création de la brigade de Guérigny ou de la construction de la caserne Michot à Nevers il faut visiter l’exposition consacrée à l’histoire de la gendarmerie de 1720 à nos jours, au musée Forges et Marines de Guérigny, ouverte jusqu’au 22 septembre.